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Jean-Francois Lévêque est né à Flers sur Noye (80) le 21 avril 1739. Il arrive à Catheux, comme fermier du marquis de Gouffier Thoix avec sa sœur vers 1765
Il épouse Marie-Louise Dubois de la Malmaison à Croissy le 9 août 1769 avec laquelle il aura 10 enfants.
En tant que fermier du marquis de Gouffier il obtient : un manoir, 140 journaux (ancienne unité de mesure variant selon les régions entre un tiers et un demi hectare) de terres labourables, 29 journaux de prés.
Il cultive avant la révolution trois fermes : celle de Catheux, la ferme Souday à Choqueuse la ferme de la Malmaison à Croissy, ce qui représente environ 400 ha, surface très importante pour l’époque.
À la Révolution, il devient Maire et président du canton de Crèvecœur. Il est administrateur du district et s’occupe des réquisitions pour l’armée du Nord. A cet égard, il conduit un convoi de deux chariots pour l’approvisionnement de l’armée du Nord à Marchiennes et perd ses chevaux et ses chariots lors de ce convoi.

Il va cependant tripler sa fortune en terre et bois : il va marier ses enfants avec des fermiers de mêmes conditions. Tout ceci fait que pendant le premier quart du XIXe siècle, la famille Lévêque et ses alliances sont propriétaires des terres et des biens de Choqueuse-Les-Bénards à Croissy sur Celle sur environ 10 km. 
Il va également être initiateur de l’introduction et de la propagation du trèfle, de la luzerne, des pommes de terre dans la région.
Son dernier fils Charles Pothin Lévêque épouse, la fille de Lesage, Marie Modeste.
Ils rachètent tous les deux, le château, les terres et les bois de Catheux en 1818, à la succession Lesage.
Ce fils investi dans le sucre de betteraves, sous l’empire avec une sucrerie dans l’Oise de 450 ouvriers (lieu inconnu).
C’est ce dernier qui se séparera de tout ce qu’il a à Catheux en 1827 pour aller s’établir à Paris. Il vendra le château de son beau-père à la démolition.